Nouvelle Centenaire au village...
Alida Gregoire a 100 ans!

Alida et Léon GREGOIRE   septembre 1947
 


Une belle descendance ! 

Alida a 8 petits‑enfants, 15 arrière‑petits‑enfants et deux arrière arrière petites‑filles : la plus jeune a tout juste un an. Elles aussi étaient à Varennes samedi, au milieu d'une assemblée très élégante. L'une de ses arrières petites‑filles est styliste, une autre est chargée de communication au théâtre de Sylvia‑Montfort.

Alida à donc de quoi être fière. On espère qu'elle sera la nouvelle doyenne du canton : la précédente, âgée de 108 ans, habitait déjà Varennes‑Changy. Très digne, très douce, Alida disait son émotion de voir son anniversaire fêté de telle façon dans son village.

Alida Grégoire a fêté samedi 23 Octobre 2004 son centième anniversaire à Varennes‑Changy, village où elle est née le 20 octobre 1904 d'un père maréchal‑ferrant, Désiré Bourgeois et d'une mère au foyer Marie Joséphine Courtois et qu'elle a quitté il n'y a pas si longtemps pour la maison de retraite de Châlette. 

Or, ce n'est pas avec n'importe quel bois qu'on fait du centenaire ! Au début du mois d'octobre, alors même que cet anniversaire des plus symboliques se profilait, Alida Grégoire est arrivée sans canne, très droite, au repas offert par la municipalité de Varennes à ses Anciens.

Ceux qui l'ont connue quand elle habitait à Varennes se souviennent d'une femme de tempérament, et qui savait mener sa barque. Car il en faut du caractère, quand on tient un commerce : dès l'âge de 19 ans, elle épouse Léon Grégoire et donne naissance à deux filles, Andrée et Eliane et jusqu'à 27 ans, c'est elle qui tenait l'Hôtel du Commerce (1932), sur la place de l'église à Varennes‑Changy  (là où se trouve l'actuelle boucherie). 

Par la suite, elle exerça ses talents de cuisinière dans les noces, baptêmes et banquets de la région : l'actuel maire, Jean Marie Charenton, se souvient d'ailleurs s'être fait houspiller un jour où il s'était un peu trop aventuré dans la cuisine, alors que les marmites chauffaient !

Quant à son mari, Léon, il était ouvrier agricole : sur une très ancienne photo faisant la couverture d'un ancien bulletin municipal du village, on le voit livrant du lait avec un chariot tiré par un chien (1910).